Nuits lumière de Bourges - Hôtel de Ville
Si vous avez atterri sur cette page, c’est certainement parce que vous voulez continuer d’apprécier les Nuits Lumière une fois l’été terminé. Eh bien, vous êtes au bon endroit ! 😏
Dans nos six articles de blog basés sur notre podcast “Mes nuits bleues” nous allons continuer de vous apprendre quelques petites choses sur notre jolie ville… Et ce, même au chaud sous votre plaid les soirs d’hiver, au parc à apprécier les premiers rayons sur soleil au printemps, ou dans les transports les jours pluvieux d’automne ! ☃️🌷🍂
La cathédrale Saint-Etienne et le palais archiépiscopal sont une véritable invitation à un voyage dans le temps…
⛪️ La cathédrale et ses trésors
En parlant de temps… Saviez-vous que la cathédrale de Bourges renferme un trésor ? La fameuse horloge astronomique, très colorée, joyau XVe siècle. Cette fine et belle pièce d’horlogerie d’une grande précision, retarde d’une petite seconde tous les 150 ans. Elle fêtera ses 600 ans en 2024.
La construction de la cathédrale, quant à elle, a commencé au XIIe et s’est achevée fin XIIIe siècle. Ce bâtiment gothique exceptionnel a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1992. Sa large façade occidentale de l’édifice et ses cinq portails sculptés valent le détour. N’hésitez pas à vous approcher pour observer les nombreux détails qu’ils offrent !
La tour de gauche, appelée tour de Beurre, culmine à 65 mètres. Il faut gravir 396 marches pour arriver à son sommet. Vous savez peut-être pourquoi elle s’appelle ainsi ? La construction de la tour fut financée par un impôt sur le beurre, que devaient payer les fidèles pour pouvoir manger du beurre lors du Carême.
⚙️ Bourges, un patrimoine industriel
Bourges jouit d’un grand patrimoine industriel et aéronautique : la liste est longue !
Citons d’abord les usines de métallurgie Mazières, qui ont participé à l’effort de guerre mais également à la construction des chemins de fer ou encore des Halles Baltard à Paris.
Puis, rappelons l’importance de la fonderie impériale, créée par Napoléon III pour qu’y soient fabriqués des canons en fonte et en acier !
Et n’oublions pas les avions Hanriot et l’implantation de l’école de pilotage qui signe le début de l’industrie aéronautique qui fait encore vivre la ville aujourd’hui !
🤤 Bourges d’antan : la ville au XIXe siècle
Le patrimoine culinaire n’est pas en reste en Berry ! Par exemple avec les Forestines, créées en 1879 : des petits bonbons formés d’une coque en sucre et fourrés à la praliné, dont la très belle boutique colorée se situait place Cujas.
Le centre-ville a également bien changé… Imaginez le Grand Café Restaurant Margueritat, qui vous est sans doute inconnu ? Il s’agissait d’un café construit à la fin du XIXe siècle au 16 rue Moyenne. A priori, au premier étage se trouvaient des salles allouées aux militaires. Un autre lieu important du centre ville était certainement le grand magasin “à la Samaritaine”, au nom très parisien, situé rue Moyenne.
💡 Le saviez-vous ?
Connaissez-vous Aloïs Stanke, dit le Franciscain de Bourges. En 1942, il entre en tant qu’infirmier militaire au Bordiot, la prison de Bourges. Il aide les résistants, ainsi que les pilotes anglais, les soigne après qu’ils aient été torturés, mais leur apporte également un soutien moral avant les interrogatoires. Il essaie de faciliter leurs communications avec l’extérieur.
🏀 Une cité sportive et musicale
Êtes-vous déjà venu supporter l’équipe féminine du Tango Bourges Basket, de multiples fois championne ? D’ailleurs savez-vous pourquoi cette équipe s’appelle Tango ? En raison de la couleur orange tirant vers le rouge, dit orange Tango, comme un ballon.
En plus du sport, si on parlait un peu de musique ? Pendant quelques jours d’avril, la ville bat au rythme du Printemps de Bourges. Ce festival de musique, né en 1977, est créé à l’origine pour découvrir les nouveautés musicales. Mais de grands noms sont passés par là : Charles Trenet, U2, Ray Charles, Johnny Hallyday ont chanté sur la scène du Printemps.
💡 Le saviez-vous ?
Bien avant le Printemps de Bourges, la ville a attiré, grâce à la renommée de l’université de Bourges au XVIe. Elle a hébergé des noms illustres : Jacques Cujas, Théodore de Bèze, André Alciat et Jacques Amyot. Peut-être avez-vous déjà croisé ces noms-là, dans les rues de Bourges ?
🎙 Retrouvez le podcast audio
Retrouvez l’épisode du podcast audio original sur Soundcloud. Découvrez les épisodes supplémentaires autour de la candidature de Bourges Capitale Européenne de la Culture 2028 avec l’oeuvre de Dejan Stojkov (sur notre blog, et en podcast audio) et celle de Maximilianas Oprishka (sur notre blog, et en podcast audio).